Les jardins partagés d’Alairac

LES JARDINS PARTAGÉS D’ALAIRAC

Sur une parcelle mise à disposition par la Municipalité d’Alairac,

Le Foyer des Jeunes et d’Education Populaire d’Alairac a ouvert  une section « jardins partagés », afin que les Alairacois qui le souhaitent, et prioritairement ceux qui ne disposent pas d’un jardin chez eux, puissent cultiver une parcelle de terrain, .

Vous pouvez  contacter :

www.mairie-alairac.fr , à la rubrique “contact”

ou directement à l’adresse : accueil@mairie-alairac.fr

ou téléphoner au 04 68 26 81 84

Orienté vers la permaculture

Forgé au milieu des années 1970 par l’Australien Bill Mollison, le terme « permaculture » est une contraction de « permanent » et « agriculture ». Il peut aussi s’entendre comme « culture de la permanence ».

C’est avec son collègue et ami David Holmgren, de l’université de Tasmanie, que Bill Mollison va en déterminer les principes dans leur ouvrage Permaculture 1.

Tous deux réagissent aux dégradations de l’environnement causées par une agriculture conventionnelle qui se soucie peu du vivant et ne voit les sols que comme un support.

Utilisation de la technique des buttes en  » lasagnes », une couche de déchets verts, une couche de déchets carbonés, en alternance.

Un site plein d’astuces pour votre jardin partagé :

Un exemple de jardin en permaculture dit « en trou de serrure »

(Key hole en Anglais)

Comment réaliser un  jardin en permaculture dit « en trou de serrure » ?

Configuration

Le potager surélevé forme un cercle d’un diamètre variant de 1 à 3 m maximum.

Son centre comporte un cylindre grillagé, ou « panier », de 0,50 à 1 m de diamètre, conçu pour recevoir les déchets compostables. Un passage situé de préférence au nord interrompt le cercle pour permettre l’accès, d’où la forme de ce jardin dit « en trou de serrure ».

Le tour du potager peut être constitué d’un muret de pierre, pas forcément très épais, ou de tôle en acier ou en inox ou encore en béton, s’élevant sur une hauteur d’environ 1 m de manière à épargner le dos du jardinier. La zone cultivée, basée sur la technique des « lasagnes » forme une pente vers les bords externes pour augmenter la surface et améliorer l’exposition.

Les  points clés de la permaculture :

Observer et interagir

Une relation libre et harmonieuse entre la nature et l’homme, combinée à une observation attentive de l’environnement, génère une bonne conception. Le résultat est créé par une interaction continue avec l’objet d’observation. La permaculture utilise ces conditions pour développer continuellement des systèmes de travail de la terre, qui soient en accord avec l’écosystème existant.

Plus que l’adoption de solutions qui se sont avérées satisfaisantes, le but premier de ce principe est de faciliter la création de réflexions à long terme. Ainsi, à tous les niveaux, il est nécessaire de croire aux capacités d’observation et d’interaction afin de trouver la ligne de conduite la plus appropriée pour l’action agricole souhaitée.

Capter et stocker l’énergie

Nous vivons dans un monde avec de nombreuses richesses provenant des combustibles fossiles, que nous utilisons depuis des années, et dont les stocks ont diminué. Nous devons apprendre à sauver les richesses que nous consommons, pour assurer le futur proche. Certaines sources d’énergie peuvent venir du soleil, du vent, de l’eau. Elles sont à privilégier et exploiter au maximum.

Pratiquer l’autorégulation

Les systèmes d’autorégulation sont un pilier de la permaculture. Un système qui a dans sa composition des éléments autonomes et indépendants est plus efficace et plus résistant aux imprévus.

Utiliser et valoriser les ressources renouvelables

Les ressources renouvelables sont celles qui sont constituées par des processus naturels, sans qu’il soit nécessaire de recourir à des apports importants. Les services renouvelables sont ceux que nous obtenons des plantes vivantes, des animaux, du sol et de l’eau, sans les consommer.

La conception de la permaculture met l’accent sur la meilleure utilisation des ressources naturelles qui n’impliquent pas de consommation afin de minimiser les nouvelles demandes et d’améliorer les bonnes relations entre la nature et les êtres humains.

Ne pas produire de déchets

Les processus développés au sein de l’industrie sont caractérisés par le modèle intrants-extrants, où les intrants sont des matières naturelles et l’énergie, et les extrants des choses ou des services. Or, toutes ces choses produites finissent par se transformer en déchets et le plus insignifiant des services aboutit à la dégradation des ressources en détritus qui ne peuvent plus être utilisés. Il faut donc traiter le problème à la source et essayer de ne plus produire aucun déchet.

Utiliser des solutions lentes et de petite taille

Les systèmes doivent être conçus de manière pratique et efficace sur le plan énergétique, pour une fonction donnée. L’échelle et la capacité humaine devraient être l’unité de mesure d’une société démocratique durable.

Valoriser la diversité

Il est important de toujours avoir ce que la planète nous offre et de valoriser la diversité des écosystèmes, en profitant de ce que la nature met à notre disposition sur le site.

Valoriser les éléments marginaux

Il s’agit d’observer non seulement les protagonistes du système, mais aussi les acteurs de soutien qui composent l’ensemble agricole. Chaque membre a son rôle à jouer pour que la culture fonctionne parfaitement.

Aller au contenu principal